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Le téléphone portable, t'es où ?

Le 22 à Asnières ! C'est de l'histoire ancienne.

Le 22 à Asnières ! C'est de l'histoire ancienne.

Depuis 1973 aux États-Unis et 1987 en Europe, le téléphone portable a investi notre univers. Supplantant même l'ordinateur portable. 

Martin Cooper
Martin Cooper

Officiellement, il a été mis au point par Martin Cooper, directeur de la recherche et du développement chez Motorola. En avril 1973, il est la toute première personne à passer un appel à Manhattan, via un portable  : un engin de la taille d'une brique, pesant environ 1 kg et disposant d'une antenne de 10 centimètres. La légende dit que Cooper a l'idée de ce téléphone en regardant le capitaine Kirk parler dans son communicateur dans la série Star Treck. 

Mais il faut attendre encore dix ans pour que soit lancée, aux États-Unis, la production du premier téléphone portable : Le Motorola DynaTAC 800X. 

L'ancêtre mesure 25 centimètres (hors antenne), dispose d'une batterie d'une autonomie d'une heure et nécessite dix heures pour se recharger complètement ! Son prix ? Seulement.....3.995 dollars. 

Au regard du smartphone du XXIe siècle, le Motorola prête à sourire. Mais c'était, à ce moment, une véritable révolution technologique et économique qui se mettait en marche. 

Cette innovation, plus qu'une réelle invention, se base sur plusieurs technologies déjà existantes comme le téléphone fixe, dont la paternité est attribuée à l'ingénieur Alexandre Graham Bell en 1876, ou encore le téléphone mobile de voiture, apparu dans les années 1950. 

En 1987, une avancée majeure se dessine. Un consortium d'opérateurs en Europe fixe les conditions du système GSM (Global System for Mobile Communications) : compatibilité entre les pays européens, appareils reconnus par une carte d'identification, la fameuse carte SIM (Subscriber Identity Module), mode de transmission numérique et capacité d'envoyer des messages courts de 160 caractères ( les fameux SMS) et d'autres données numériques. 

Mais ce n'est qu'au début des années 1990 que le téléphone, devenu de deuxième génération (2G) et basé sur la technologie GSM, connaît le succès auprès du grand public. Le téléphone s'est déjà bien miniaturisé et perfectionné grâce aux progrès technologiques en matière de batterie et de puce informatique. Tout d'abord, il s'agit d'une norme européenne qui permet d'utiliser son téléphone dans tous les pays ayant adopté cette norme. Sur le plan technique, le réseau GSM est idéal pour les communications de type «voix» (téléphonie).  Le réseau étant commuté, les ressources ne sont allouées que pour la durée de la conversation, comme lors de l'utilisation de lignes téléphoniques fixes. Les clients peuvent soit acheter une carte prépayée, soit souscrire un abonnement. Son prix a considérablement baissé. En France, le premier téléphone compatible avec la norme GSM sort des usines d'Alcatel. Le GMS puis ses variantes rencontrent un succès que l'on peut qualifier de foudroyant puisqu'en quelques années, le nombre de lignes mobiles dépassent le nombre de lignes fixes. 

Depuis, la course à l'innovation ne s'est jamais arrêtée. 

En 1999, Nokia produit le 7110 qui permet de naviguer sur le Net via le Wap, une version allégée d'internet, une véritable révolution à l'époque où beaucoup de foyers ne disposent même pas de cet accès. 

En 2003, c'est de nouveau Nokia qui lance la 3G avec un succès haut débit au Web. Les portables deviennent de véritables petit bijoux numériques disposant - en plus de la fonction basique du téléphone - de la vidéo, de la photo, d'un lecteur mp3, de la TV....

L'IPhone a créé un énorme buzz lors de sa sortie en France début 2007. Cette année là, seul l'opérateur Orange le propose dans ses forfaits, à partir de 99 €.  En juillet 2008, Apple sortira la seconde version du iPhone, connecté à internet par la 3 G et avec le GPS intégré. 80 % des européens ont un mobile dont 94 % des Français. Près de deux billions de messages textes sont envoyés à travers le monde via les mobiles. 

Fin 2009, la 4G (très haut débit) arrive en Europe et débarque en France. Avec la 4 G le débit va être multiplié par 15. On peut faire deux choses en même temps : télécharger une vidéo tout en téléphonant, ou en consultant un site internet. 

De futures fréquences 

La 5G doit permettre de bénéficier de débits allant au-delà de la barre des 10 Gbit/s. Ainsi, même un film en haute définition sera téléchargé dans des délais très courts. Cette norme délivrera aussi un temps de latence fortement réduit et préservera davantage l'autonomie des appareils. Mais au-delà des particuliers, la 5G est très attendue par les industriels : villes intelligentes, objets connectés, voitures autonomes etc. et de nouveaux usages sont aussi à prévoir dans le domaine de la santé. La télémédecine va notamment se développer avec notamment les soins de santé à domicile avec des téléconsultations mais aussi la télésurveillance ou le télé suivi des patients à distance.  La 5G permettra enfin de faire de meilleurs diagnostics et de manière plus rapide, grâce à la télé-expertise ou à des outils qui pourront être embarqués dans des ambulances alors que c'est impossible aujourd'hui.  À l'avenir des interventions chirurgicales vont pouvoir se faire à distance, mais ce n'est pas encore pour demain. 

Immédiatement, dès son lancement, la 5G va permettre un apport de capacité là où les réseaux mobiles sont fortement sollicités, comme les centres urbains et les lieux à forte concentration de population ( aéroports, gares, centres commerciaux, stades, etc. )  Grâce à l'ajout de nouvelles fréquences, elle va tout simplement permettre d'éviter la saturation des réseaux. C'est le 1er bénéfice de la 5G et il répond à une nécessité. 

En effet, depuis des années, il y à une explosion de la consommation de données mobiles. Une hausse qui s'explique par l'augmentation des usages de la vidéo en haute qualité et de la réalité augmentée sur smartphone. Or actuellement, les réseaux déjà existants sont dans l'incapacité d'encaisser cette montée en puissance de notre consommation de données mobiles. 

En France, le déploiement de la 5G se fait de manière progressive par les quatre opérateurs mobiles (SFR, Orange, Bouygues Télécom et Free). Ce sont les grandes villes et les grandes agglomérations qui profitent d'abord de ce réseau à grande vitesse. 

Une société qui va trop vite ? 

Au-delà de la question des ondes, les ONG opposées à la 5G craignent qu'elle nous fasse basculer dans un monde «hors de contrôle» : une société où tout ira trop vite et où les gens seront toujours plus connectés, les yeux encore plus rivés sur les écrans. 

J'ai pu lire aussi que la 5G aide à la propagation du Coronavirus car elle affaiblit nos défenses immunitaires...

Dans l'état actuel des connaissances scientifiques, la 5G n'est pas plus dangereuse que la 4G, et ne mettra pas fin à la 4G, du moins pas de force, ne nous obligera pas à changer de téléphone portable, et ne multipliera pas le prix des forfaits actuels. La 5G ne servira pas non plus aux Aliens à communiquer avec les illuminati, à réduire la population ou à propager des virus tueurs. Enfin, pour que cela se mette en place, il va déjà falloir attendre que certaines personnes affolées et totalement irrationnelles cessent de bruler les antennes 5G un peu partout dans le monde... Si les opérateurs doivent installer plusieurs fois chaque antenne, il est finalement bien possible que les forfaits finissent par augmenter... 

Si tout va bien, le réseau devrait  être totalement couvert par la 5G en 2030.... 

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